Examples of using "Creúsa" in a sentence and their french translations:
" Qu'Iule m'accompagne, et qu'observant mes pas / mon épouse me suive et ne me quitte pas. "
J'y cherche mon épouse ; et même, à haute voix, / dans l'ombre de la nuit je l'appelle cent fois, / et parmi les débris de Troie encor fumante / dis et redis le nom de ma Créuse absente.
" Là, satisfait, époux de la fille des rois, / un empire puissant fleurira sous tes lois. / Cesse de t'alarmer pour celle que tu pleures. "
Tandis que, plein d'amour, d'horreur et de pitié, / je vole sur les pas de ma chère moitié, / un spectre s'offre à moi : quelle surprise extrême ! / C'était elle, c'était ma Créuse elle-même, / plus grande que jamais ne la virent mes yeux.
À ces mots, je saisis, sans espoir de défense, / d'un bras mon bouclier, et de l'autre ma lance. / Je sortais en fureur de ce séjour de deuil, / quand mon épouse en pleurs m'arrête sur le seuil, / embrasse mes genoux, éperdue et tremblante, / me présente mon fils, et, d'une voix touchante:
Ainsi dans son refus il demeure obstiné ; / vainement de nos pleurs il est environné ; / vainement mon épouse, et mon fils, et moi-même, / le conjurons, pour lui, pour ses enfants qu'il aime, / de ne pas achever de déchirer nos cœurs, / et de n'aggraver pas le poids de nos malheurs.
Ce grand prince, au milieu de ses fils moissonnés, / terminant sous le fer ses jours infortunés, / d'un père, comme lui, déjà glacé par l'âge / tout à coup réveilla l'attendrissante image : / de mon épouse en pleurs, de mon malheureux fils, / mon amour consterné croit entendre les cris.
" Qu'as-tu fait de ton père appesanti par l'âge, / d'une épouse, d'un fils, entourés de carnage, / entourés d'ennemis, et qui, sans mon secours, / par la flamme ou le fer auraient fini leurs jours ? "
À ces mots, qui doublent mes alarmes, / je ne sais quel délire égara mes esprits ; / mais, tandis qu'éperdu, tremblant d'être surpris, / aux lieux les moins frayés je confiais ma fuite, / ma chère épouse, hélas ! que je crois à ma suite... / Sort cruel ! est-ce toi qui nous en séparas ? / Le chemin, trop pénible, arrêta-t-il ses pas ? / Ou dans ces noirs sentiers s'est-elle enfin perdue ? / Je ne sais.