Examples of using "Ascânio" in a sentence and their french translations:
" Qu'Iule m'accompagne, et qu'observant mes pas / mon épouse me suive et ne me quitte pas. "
Énée envoie chercher Ascagne qui était resté sur la flotte; mais Vénus, qui redoute l’inconstance de la reine et la perfidie carthaginoise, pour s’assurer de son cœur prend le parti d’enlever le jeune Ascagne.
" Votre Ascagne vit-il après tant de dangers ? "
Elle dit : et, sans arc, sans carquois e sans aile, / fier, et s'applaudissant de sa forme nouvelle, / il part.
Mon fils saisit ma main, et, précédant sa mère, / suit à pas inégaux la marche de son père.
Lorsque imitant ce fils vainement attendu, / caressé par Énée, à son cou suspendu, / du héros, abusé par l'image d'Iule / il a rassasié la tendresse crédule, / préparant le poison qui doit brûler son cœur, / il marche vers la reine, il est déjà vainqueur.
Ainsi dans son refus il demeure obstiné ; / vainement de nos pleurs il est environné ; / vainement mon épouse, et mon fils, et moi-même, / le conjurons, pour lui, pour ses enfants qu'il aime, / de ne pas achever de déchirer nos cœurs, / et de n'aggraver pas le poids de nos malheurs.
Mais pour son fils absent tendrement agité, / le héros veut le voir ; il veut qu'en diligence / Achate, secondant sa tendre impatience, / coure chercher Ascagne, et ramène à ses yeux / de l'espoir des Troyens ce gage précieux.
Toutefois, s'alarmant pour un héros qu'elle aime, / Cythérée imagine un nouveau stratagème ; / elle veut qu'à l'instant le jeune Cupidon, / sous la forme d'Ascagne, admis près de Didon, / lui porte ces présents, et pour son cher Énée / embrase tous ses sens d'une ardeur effrénée.
Ainsi Créuse en pleurs, exhalant ses alarmes, / remplit l'air de ses cris, me baigne de ses larmes, / lorsqu'un soudain prodige épouvante nos cœurs : / aux yeux et dans les bras de ses parents en pleurs, / sur la tête d'Ascagne une flamme rayonne, / tourne autour de son front en brillante couronne, / et, d'un léger éclair l'effleurant mollement, / autour de ses cheveux se joue innocemment.
Ce grand prince, au milieu de ses fils moissonnés, / terminant sous le fer ses jours infortunés, / d'un père, comme lui, déjà glacé par l'âge / tout à coup réveilla l'attendrissante image : / de mon épouse en pleurs, de mon malheureux fils, / mon amour consterné croit entendre les cris.
" Assis, après sa mort, sur le trône d'Énée, / Ascagne trente fois verra naître l'année, / et, de Lavinium aux remparts des Albains, / portera le premier le berceau des Romains. "
" Qu'as-tu fait de ton père appesanti par l'âge, / d'une épouse, d'un fils, entourés de carnage, / entourés d'ennemis, et qui, sans mon secours, / par la flamme ou le fer auraient fini leurs jours ? "
Cependant, à son tour, Andromaque pensive / prépare ses adieux ; sa tendresse attentive / aux présents d'Hélénus veut ajouter le sien. / Ascagne reçoit d'elle un manteau phrygien, / de superbes tissus où la navete agile / a glissé des fils d'or dans sa trame fragile, / des travaux de ses mains plus précieux encor. / " Tenez, prenez ce don de l'épouse d'Hector, / cher enfant : qu'il vous prouve à jamais ma tendresse. / C'est le dernier présent d'une triste princesse ; / de vos parents, hélas ! c'est le dernier bienfait. / Prenez, ô de mon fils doux et vivant portrait ! / Voilà son air, son port, son maintien, son langage ; / ce sont les mêmes traits, il aurait le même âge ... "