Examples of using "Naus" in a sentence and their french translations:
Le vent s'élève en poupe ; on s'élance, on arrive, / et de la Crète enfin nous atteignons la rive.
" Berceau de nos aïeux, ces lieux nous redemandent : / la déesse ma mère et les dieux le commandent. "
Ce dieu nous rend la joie, et nos forces renaissent ; / de son humble cité les ports nous sont ouverts ; / l'ancre se précipite et plonge au fond des mers ; / de nos vaisseaux oisifs la course est suspendue.
Le signal est donné ; nous quittons ces rivages.
Un désir curieux de mon âme s'empare ; / je brûle d'admirer un destin si bizarre, / de voir, d'entretenir le successeur d'Hector.
Les uns sur la cime des flots / demeurent suspendus ; d'autres au fond des eaux / roulent, épouvantés de découvrir la terre : / aux sables bouillonnants l'onde livre la guerre.
Il voit les cieux sereins ; et, du haut de la poupe, / d'un signe impérieux il avertit sa troupe. / Nous partons, nous fuyons, nous volons sur les eaux, / et déployons aux vents les ailes des vaisseaux.
Dieux ! qu'il m'attendrissait ! qu'Hector ressemblait peu / à ce terrible Hector qui dans leur flotte en feu / poussait des ennemis les cohortes tremblantes, / ou d'Achille emportait les dépouilles fumantes !
Dès qu'on put se fier à l'humide élément, / sitôt que de l'Auster l'heureux frémissement / promit à notre course une mer sans naufrage, / nos vaisseaux reposés s'élancent du rivage : / on part, on vole au gré d'un vent rapide et doux ; / et la ville et le port sont déjà loin de nous.
Là volent sur le bord imploré si longtemps / les Troyens, du naufrage encor tout dégouttants. / La rive les reçoit ; son tutélaire ombrage / accueille les vaisseaux échappés à l'orage; / et le nocher étend, au bord des flots amers, / ses membres pénétrés du sel piquant des mers.
En face, un antre frais, sous des rochers pendants, / fait jaillir une eau douce en ruisseaux abondants ; / autour règnent des bancs taillés par la nature. / La naïade se plaît sous cette grotte obscure, / qui présente à la fois un antre aux matelots, / une eau pure à la soif, un asile au repos; / et, sans qu'un fer mordant par son poids les arrête, / les vaisseaux protégés y bravent la tempête.