Examples of using "Litoral" in a sentence and their french translations:
J'aimerais aller à la mer avec toi.
Des Troyens cependant, fatigués par l'orage, / les cris impatients appellent le rivage, / et pour gagner la rive ils redoublent d'efforts.
Le dieu, d'un vol léger, fend le vague des airs, / et bientôt de l'Afrique il atteint les déserts.
Énée côtoie le rivage d'Actium, et y prend terre pour y célébrer des jeux en l'honneur d'Apollon, qui avait en ce lieu un temple célèbre.
Les rocs phéaciens ont fui dans les nuages. / De l'Épire déjà nous côtoyons les bords ; / la ville de Chaon nous reçoit dans ses ports ; / et, de loin dominant sur la plaine profonde, / Buthrote a réparé les fatigues de l'onde.
" Mais fuis la mer perfide et la côte d'Épire : / des Grecs nos ennemis ce bord est infesté. "
Quand deux affreux serpents, sortis de Ténédos, / ( j'en tremble encor d'horreur ! ) s'allongent sur les flots ; / par un calme profond, fendant l'onde écumante.
" Une île, Ténédos est son antique nom, / s'élève au sein des mers, à l'aspect d'Ilion. / Avant nos longs malheurs, qui sont tombés sur elle, / son port fut florissant ; mais sa rade infidèle / n'offre plus qu'un abri peu propice au nocher. / Là, sur des bords déserts les Grecs vont se cacher. "
Après un assez long séjour en Épire, le héros se rembarque et va toucher la côte d'Italie, où, suivant les avis d'Hélénus, il fait d'abord un sacrifice à Junon, pour calmer cette déesse ennemie des Troyens.
" Enfin du mont Ida le bois religieux, / là nous attend le sort, là nous guident les dieux. / Mais apaisons d'abord les puissances de l'onde ; / et, si le vent nous sert, si le ciel nos seconde, / trois jours nous porteront sur ces bords désirés. "
Les astres pâlissaient, l'Aurore matinale / semait de ses rubis la rive orientale, / lorsqu'insensiblement un point noir et douteux / de loin paraît, s'élève et s'agrandit aux yeux. / C'était le Latium. Partout la joie éclate : / " Latium ! Latium ! " crie aussitôt Achate ; / " Latium ! Latium ! " disent nos cris joyeux. / Tous, d'un commun transport, nous saluons ces lieux.
" Hélas ! et plût au ciel que le même naufrage / eût conduit votre chef sur le même rivage ! / Je vais, jusqu'aux confins de mes vastes états, / partout faire chercher la trace de ses pas : / peut-être nous saurons quel désert, quelle ville / à ses destins errants ont offert un asile. "
L'été s'ouvrait à peine ; à l'orageux Neptune / mon père me pressait de livrer ma fortune. / D'un peuple fugitif j'assemble les débris ; / les yeux en pleurs, je pars ; je fuis ces bords chéris, / ces antiques remparts dont Vulcain fit sa proie, / et les toits paternels, et les champs où fut Troie ; / et, sur l'onde exilé, j'emmène en d'autres lieux, / et mon père, et mon fils, et mon peuple, et mes dieux.
On abaisse la voile, on s'approche du bord, / et le bec des vaisseaux est tourné vers le port. / Creusée à l'orient son enceinte profonde / contre les vents fougueux et les assauts de l'onde / est recourbée en arc, où le flot mugissant / sans cesse vient briser son courroux impuissant. / À l'abri des rochers son eau calme repose ; / des remparts naturels qu'à la vague il oppose / les fronts montent dans l'air comme une double tour ; / leurs bras d'un double mur en ferment le contour ; et le temple, que l'œil croyait voir sur la plage, / recule à notre approche, et s'enfuit du rivage.
Quoi ! le sang regorgea sur ces bords malheureux ; / Priam meurt sous le fer, Ilion dans les feux ; / et, fière de nos maux, la détestable Hélène, / dans les remparts d'Argos rentrant en souveraine, / ira, foulant des fleurs sous ses pas triomphants, / retrouver son palais, ses aïeux, ses enfants ! / et, d'esclaves Troyens en pompe environnée, / des trésors d'Ilion marchera couronnée !