Examples of using "Ante" in a sentence and their french translations:
Le nombre nous accable, et, le premier, hélas ! / Corèbe tombe mort aux autels de Pallas : / il tombe en défendant le jeune objet qu'il aime.
Ne donnez pas aux chiens ce qui est saint et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, et, se tournant contre vous, ne vous déchirent.
Puis, d'un voile sacré nous couvrons notre tête, / et déjà pour Junon notre offrande s'apprête : / le roi pontife ainsi nous l'avait ordonné.
Tout fuit épouvanté. Le couple monstrueux / marche droit au grand prêtre ; et leurs corps tortueux / d'abord vers ses deux fils en orbe se déploie, / dans un cercle écaillé saisit sa faible proie, / l'enveloppe, l'étouffe, arrache de son flanc / d'affreux lambeaux suivis de longs ruisseaux de sang.
Les Troyens cependant veulent vendre leurs jours ; / d'un dernier désespoir misérable secours ! / De leurs toits démolis, de leurs tours embrasées, / ils combattent des Grecs les troupes écrasées, / roulent ces lambris d'or, ces riches ornements, / de leurs antiques rois augustes monuments.
Pyrrhus le suit ; déjà, tout bouillant de furie, / il le presse, il le touche, il l'atteint de son dard : / enfin au saint autel, asile du vieillard, / son fils court éperdu, tend les bras à son pére, / hélas ! et dans son sang tombe aux pieds de sa mère.
" Ô ma mère ! ô Vénus ! quoi ! ton cruel secours / de la flamme et du fer n'a donc sauvé mes jours / que pour voir, ô douleur ! ô désespoir extrême ! / dans son dernier abri périr tout ce que j'aime, / et mon fils, et ma femme, et mon père, grands dieux ! / dans le sang l'un de l'autre immolés à mes yeux ! "
Énée, à cet aspect, frissonne d'épouvante. / Levant au ciel ses yeux et sa voix suppliante : / " Heureux, trois fois heureux, ô vous qui, sous nos tours, / aux yeux de vos parents, terminâtes vos jours ! "
" Ce n'est pas tout encor : lorsque sur le rivage / aux dieux conservateurs tu paîras ton hommage, / qu'un long voile de pourpre, abaissé sur tes yeux, / dérobe à tes regards tout visage odieux ; / défends qu'aucun objet d'un augure sinistre / ne trouble le présage ainsi que le ministre. "
" Bientôt s'allume entr'eux le flambeau de la haine. / Insatiable d'or, ce monstre furieux, / sans égard pour sa sœur, sans respect pour les dieux, / dans le temple en secret immole sa victime ; / et toutefois longtemps il sut cacher son crime, / et, d'une sœur crédule amusant la douleur, / longtemps d'un faux espoir il entretint son cœur. "
Oronte, sur le sien, tel qu'un mont escarpé, / voit fondre un large flot : par sa chute frappé, / le pilote tremblant, et la tête baissée, / suit le flot qui retombe ; et l'onde courroucée / trois fois sur le vaisseau s'élance à gros bouillons, / l'enveloppe trois fois de ses noirs tourbillons ; / et, cédant tout à coup à la vague qui gronde, / la nef tourne, s'abîme, et disparaît sous l'onde.
" La nuit tombe ; et déjà les célestes flambeaux, / penchant vers leur déclin, invitent au repos. / Mais, si de nos malheurs vous exigez l'histoire, / s'il faut en rappeler l'affligeante mémoire, / quoiqu'au seul souvenir de ces scènes d'horreur / mon cœur épouvanté recule de terreur, / j'obéis. "
" C'est nous qui, compagnons de périls, de travaux, / suivîmes ton exil, partageâmes tes maux ; / c'est nous qui, terminant ta course vagabonde, / à ta race immortelle asservirons le monde. / Ose donc mériter ta future splendeur. "
" Si d'un peuple proscrit rien ne doit échapper, / si, pour que le destin n'aît plus rien à frapper, / tu veux joindre les tiens aux ruines de Troie, / attends : voici Pyrrhus qui vient chercher sa proie – / Pyrrhus qui fait tomber, sous le glaive cruel, / le fils aux yeux du père, et le père à l'autel : / du meurtre de nos rois encore dégouttante, / bientôt de notre sang sa main sera fumante. "