Examples of using "Acates" in a sentence and their french translations:
Énée et Achate, dans un nuage dont Vénus les avait enveloppés, vont à Carthage sans être vus.
Il dit, et tout à coup le nuage profond / s'entr'ouvre, et dans les airs légèrement s'écoule.
L'œil tristement fixé sur ces objets si chers, / " O mon ami ! quel lieu n'est plein de nos revers ? " / dit-il.
Déjà, fier d'accomplir un ordre qui le flatte, / l'Amour poursuit sa route, et, conduit par Achate, / porte aux enfants de Tyr les présents d'Ilion.
Ainsi parla Didon : attentifs à ces mots, / bouillants d'impatience, Achate et le héros / brûlent de se montrer, de briser le nuage.
Achate, au même instant, prend un caillou qu'il frappe ; / la rapide étincelle en petillant s'échappe ; / des feuilles l'ont reçue. Alors dans son berceau / Achate d'un bois sec nourrit ce feu nouveau ; / et bientôt au brasier d'une souche brûlante / cherche, attise, et saisit la flamme étincelante.
Il s'approche, il observe : ô comble de la joie ! / Ce sont ses compagnons que le ciel lui renvoie : / c'était Sergeste, Anthée, échappés du trépas. / Il brûle de courir, de voler dans leurs bras ; / mais la crainte retient sa vive impatience.
Il y fait joindre encor le sceptre qu'Ilione / reçut du vieux Priam, et sa riche couronne, / qui réunit à l'or l'éclat du diamant ; / enfin, de son collier le superbe ornement, / ces trésors arrondis, ces perles que l'aurore / de l'onde orientale autrefois vit éclore : / il veut ; et son ami court, docile à sa loi, / remplir les vœux d'un père, et les ordres d'un roi.
À l'abri des rochers, et sous de noirs ombrages, / il laisse ses vaisseaux ; et, deux traits à la main, / suivi du seul Achate, il se fraie un chemin.
Sa mère cependant ne l'abandonne pas : / elle ordonne aussitôt que d'une épaisse nue / le voile officieux les dérobe à la vue ; / qu'à l'abri des retards, à l'abri du danger, / nul ne puisse les voir ni les interroger.
Les astres pâlissaient, l'Aurore matinale / semait de ses rubis la rive orientale, / lorsqu'insensiblement un point noir et douteux / de loin paraît, s'élève et s'agrandit aux yeux. / C'était le Latium. Partout la joie éclate : / " Latium ! Latium ! " crie aussitôt Achate ; / " Latium ! Latium ! " disent nos cris joyeux. / Tous, d'un commun transport, nous saluons ces lieux.
Mais pour son fils absent tendrement agité, / le héros veut le voir ; il veut qu'en diligence / Achate, secondant sa tendre impatience, / coure chercher Ascagne, et ramène à ses yeux / de l'espoir des Troyens ce gage précieux.
Déjà d'Ilionée et du vaillant Abas / l'eau brise le tillac, le vent courbe les mâts ; / déjà du vieil Alète et du fidèle Achate / le vaisseau fatigué s'ouvre, se brise, éclate ; / et les torrents vainqueurs entrent de tous côtés.
Il s'arrête à leur vue, il saisit à l'instant / et son arc, et ses traits qui sifflent en partant. / Leurs chefs, qu'enorgueillit une ramure altière, / déjà percés de traits roulent sur la poussière ; / puis il poursuit la troupe à travers la forêt ; / sa main lance à chacun l'inévitable trait.
Il veut que par ses mains soient offerts à la reine / les restes somptueux de la grandeur troyenne, / un pompeux vêtement enflé de bosses d'or, / un riche voile, où l'art plus magnifique encor / en flexibles rameaux fait serpenter l'acanthe, / présent que de Pâris la trop funeste amante / tint de Léda sa mère, et qui parait son sein / lorsque Pergame, hélas ! vit son fatal hymen.