Examples of using "Danaans" in a sentence and their french translations:
" Mais écoutez le piège inventé contre nous, / et qu'un Grec vous apprenne à les connaître tous. "
" Je vous atteste ici, qu'infidèle envers moi / mon pays pour toujours a dégagé ma foi ; / que je puis rompre enfin le serment qui m'enchaîne, / révéler ses secrets, et lui vouer ma haine. "
" Pour les armes des Grecs dépouillons-nous des nôtres ; / dans les pressants dangers l'artifice est permis. / Qu'importe qu'on triomphe ou par force ou par ruse ? / Eux-mêmes ont trompé, leur fourbe est notre excuse. "
" Avec un feint effroi, qui colorait son piège, / le perfide poursuit : " Les Grecs, las d'un long siège, / souvent ont voulu fuir ces remparts ennemis. " "
Je cherche en vain. Grands dieux ! si le sort moins cruel, / si le ciel l'eût conduite au palais paternel ! / J'y cours. Déjà les Grecs s'en étaient rendus maîtres.
De sa postérité les rejetons naissants, / dont la foule chérie entourait ses vieux ans, / de ses cinquante fils les couches nuptiales, / ces dépouilles des rois, ces pompes triomphales, / trésors, enfants, grandeurs, tout périt sous ses yeux, / et le glaive détruit ce qu'épargnent les feux...
Bientôt, pour ressaisir la fille de nos rois, / accourent en fureur tous les Grecs à la fois, / et le fougueux Ajax, et l'un et l'autre Atride, / et des Thessaliens l'escadron intrépide.
" Ô ma mère ! ô Vénus ! quoi ! ton cruel secours / de la flamme et du fer n'a donc sauvé mes jours / que pour voir, ô douleur ! ô désespoir extrême ! / dans son dernier abri périr tout ce que j'aime, / et mon fils, et ma femme, et mon père, grands dieux ! / dans le sang l'un de l'autre immolés à mes yeux ! "
" Mais les plus éclairés, se défiant des Grecs, / veulent que, sans tarder, ces présents trop suspects / soient livrés à la flamme, ou plongés dans les ondes, / ou qu'on en fouille au moins les cavités profondes. "
" Malheureux que se suis ! jamais mes tristes yeux / ne reverront ces champs qu'habitaient mes aïeux, / ni mes tendres enfants, ni le meilleur des pères. / Que dis-je ? hélas ! peut-être, ô comble de misères ! / ils expîront ma fuite, hélas ! et de leur sang / teindront ce fer cruel qui dut percer mon flanc. "
Le vieillard, à ces mots, / de son cœur oppressé poussant de longs sanglots : / " Il est, il est venu ce jour épouvantable, / ce jour de nos grandeurs le terme inévitable : / Ilion, les Troyens, tout est anéanti. / De Jupiter sur nous le bras appesanti / livre aux enfants d'Argos leur malheureuse proie. "
" Mais du moment funeste / qu'Ulysse, de forfaits détestable inventeur, / que le fils de Tydée, affreux profanateur, / osèrent, à travers la garde massacrée, / enlever sur l'autel son image sacrée, / et que leur bras sanglant d'un sacrilège affront / souilla les saints bandeaux qui couronnent son front, / dès lors plus de succès, plus d'espoir ; la déesse / à son triste destin abandonna la Grèce. / Plus d'un signe effrayant signala son courroux. "