Examples of using "Pyrrhus" in a sentence and their french translations:
J'ai vu Pyrrhus, j'ai vu les féroces Atrides / rassasier de sang leurs armes homicides.
Devant le vestibule, aux portes du palais, / Pyrrhus, le cœur brûlant d'une audace guerrière, / de ses armes d'airain fait jaillir la lumière.
Au milieu des horreurs de ce jour sanguinaire, / trop digne d'achever l'ouvrage de son père, / du meurtrier d'Hector le barbare héritier, / Pyrrhus vient, et déploie Achille tout entier : / il menace, il attaque ; à sa fureur extrême, / les barrières, les murs, et la garde elle-même, / tout cède. Le bélier tonne à coups redoublés. / Arrachée à grand bruit de ses gonds ébranlés, / enfin, la porte tombe.
Tout à coup, de Pyrrhus fuyant la main cruelle, / à travers mille dards, un dernier fils du roi / s'échappe, et du palais dépeuplé par l'effroi / traverse tout sanglant la longue galerie.
" Mais vous, de ce haut rang de l'épouse d'Hector / à quelle humble fortune êtes-vous descendue ? / Quel sort peut remplacer tant de grandeur perdue ? / Honorez-vous ici la cendre d'un époux ? / Est-ce Hector ou Pyrrhus qui dispose de vous ? "
Là, d'incroyables bruits, jusqu'à nous parvenus, / étonnent notre oreille : on nous dit qu'Hélénus, / enfant du dernier roi de la triste Pergame, / possède de Pyrrhus et le sceptre et la femme ; / qu'il commande à des Grecs, et qu'un dernier lien / met la veuve d'Hector dans les bras d'un Troyen.
" – Eh bien, cours aux enfers conter ce que tu vois ; / dis au fils de Thétis que son sang dégénère. "
" Tiens, cruel ! " À ces mots, au vainqueur inhumain / il jette un faible trait qui, du solide airain / effleurant la surface avec un vain murmure, / languissamment expire, et pend à son armure.
" Moi, d'un jeune orgueilleux, trop digne de son père, / souffrant l'amour superbe et la fierté sévère, / j'ai rampé sous un maître, et, par mille revers, / passé de Troie en cendre à l'opprobre des fers. / Bientôt, nouveau Pâris, jusqu'à Lacédémone / mon dédaigneux époux court ravir Hermione ; / et, fuyant des plaisirs par la force obtenus, / il m'abandonne esclave à l'esclave Hélénus. "
Pyrrhus le suit ; déjà, tout bouillant de furie, / il le presse, il le touche, il l'atteint de son dard : / enfin au saint autel, asile du vieillard, / son fils court éperdu, tend les bras à son pére, / hélas ! et dans son sang tombe aux pieds de sa mère.
Il dit, et fait tirer de son riche trésor / un vaste amas d'airain, d'argent, d'ivoire et d'or ; / des vases de Dodone ; une riche cuirasse / un casque aux crins flottants, armure de Pyrrhus, / qui du sang de Troyens ne se rougira plus.
" Si d'un peuple proscrit rien ne doit échapper, / si, pour que le destin n'aît plus rien à frapper, / tu veux joindre les tiens aux ruines de Troie, / attends : voici Pyrrhus qui vient chercher sa proie – / Pyrrhus qui fait tomber, sous le glaive cruel, / le fils aux yeux du père, et le père à l'autel : / du meurtre de nos rois encore dégouttante, / bientôt de notre sang sa main sera fumante. "