Examples of using "Ilion" in a sentence and their french translations:
" C'est assez d'avoir pu lui survivre une fois. "
" Ilion n'était pas, et des tribus sans noms / de l'Ida phrygien habitaient les vallons. "
" Tel du sort à mes yeux le livre se déploie : / va, pars, et porte au ciel les grands destins de Troie. "
O Troie ! ô ma patrie ! ô vénérable asile ! / Murs peuplés de héros ! murs bâtis par les dieux ! / Quatre fois, près d'entrer, le colosse odieux / s'arrête ; quatre fois on entend un bruit d'armes.
" Le doux aspect du Xanthe adoucit vos destins ; / notre Ilion revit relevé par vos mains. / Puisse un destin plus doux respecter votre ouvrage ! / Que la Grèce de Troie épargne au moins l'image ! "
" Les Troyens aveuglés vainement l'entendirent. / Sans cet aveuglement, sans le courroux des dieux, / dans les flancs entr'ouverts du colosse odieux / nous aurions étouffé les fléaux près d'éclore ; / et toi, chère Ilion, je te verrais encore ! "
" Reine ! de ce grand jour faut-il troubler les charmes, / et rouvrir à vos yeux la source de nos larmes ; / vous raconter la nuit, l'épouvantable nuit / qui vit Pergame en cendre, et son règne détruit ; / ces derniers coups du sort, ce triomphe du crime, / dont je fus le témoin, hélas ! et la victime ?... "
" C'est nous qui, compagnons de périls, de travaux, / suivîmes ton exil, partageâmes tes maux ; / c'est nous qui, terminant ta course vagabonde, / à ta race immortelle asservirons le monde. / Ose donc mériter ta future splendeur. "
Quand Troie eut succombé, quand le fer et les feux / eurent détruit ses murs condamnés par les dieux, / et que, de ses grandeurs étonné de descendre, / le superbe Ilion fut caché sous la cendre, / innocents et proscrits, pour fixer nos destins, / il nous fallut chercher des rivages lointains. / Soumis aux lois du sort, aux oracles fidèle, / sous les hauteurs d'Antandre et du mont de Cybèle, / j'équipe des vaisseaux, incertain sur quel bord / vont nous guider les dieux, va nous jeter le sort.
La nuit couvrait le ciel ; tout dormait, quand mes dieux, / ravis dans Troie en cendre à la fureur des feux, / aux rayons de Phébé qui brillait tout entière, / m'apparaissent en songe, éclatants de lumière, / consolent mes chagrins, et m'adressent ces mots :
Énée, à cet aspect, frissonne d'épouvante. / Levant au ciel ses yeux et sa voix suppliante : / " Heureux, trois fois heureux, ô vous qui, sous nos tours, / aux yeux de vos parents, terminâtes vos jours ! "