Examples of using "Fados" in a sentence and their french translations:
Jupiter tâche de consoler sa fille, et lui dévoile ce que les destins réservent à son fils et à sa glorieuse postérité.
Corèbe triomphant, que le succès enivre : " Amis, le ciel sourit à ce premier effort, / marchons dans le sentier que nous montre le sort : / que ce triomphe heureux nous en assure d'autres. "
" Ne crains ni Céléno, ni ses menaces vaines, / ni ces tables qu'un jour doit dévorer ta faim ; / le destin t'aidera ; compte sur le destin ; / compte sur la faveur d'Apollon qui m'inspire. "
Surtout le tendre Énée est touché de leur sort : / au fidèle Gyas, aux valeureux Cloanthe / prodigue ses regrets et sa douleur touchante ; / tantôt il s'attendrit sur le sort de Lycus, / et tantôt de ses pleurs honore Caïcus.
" Vainqueur enfin des mers, d'autres soins te demandent : / des antres cuméens les oracles t'attendent ; / il faut franchir l'Averne, et dans ses sombres bois / de l'antique sibylle interroger la voix. / Au pied de son rocher, sur des feuilles légères / elle écrit nos destins en légers caractères. "
De l'éclat de ses traits Didon reste frappée ; / de ses malheurs, de lui son âme est occupée. / "O noble sang des dieux, que je plains vos revers ! / dit elle. Quel destin vous jette en ces déserts ? "
Cependant les Troyens, après de longs efforts, / des champs trinacriens avaient rasé les bords. / Déjà leurs nefs, perdant l'aspect de la Sicile, / voguaient à pleine voile, et de l'onde docile / fendaient d'un cours heureux les bouillons écumants ; / quand la fière Junon, de ses ressentiments / nourrissant dans son cœur la blessure immortelle, / " Quoi ! sur moi les Troyens l'emporteraient, dit-elle ! / Et de ces fugitifs le misérable roi / pourrait dans l'Italie aborder malgré moi ! / Le destin, me dit-on, s'oppose à ma demande : / Junon doit obéir quand le destin commande... "
Quand Troie eut succombé, quand le fer et les feux / eurent détruit ses murs condamnés par les dieux, / et que, de ses grandeurs étonné de descendre, / le superbe Ilion fut caché sous la cendre, / innocents et proscrits, pour fixer nos destins, / il nous fallut chercher des rivages lointains. / Soumis aux lois du sort, aux oracles fidèle, / sous les hauteurs d'Antandre et du mont de Cybèle, / j'équipe des vaisseaux, incertain sur quel bord / vont nous guider les dieux, va nous jeter le sort.
" Fils des dieux ! / Oui, le ciel te prépare un destin glorieux ; / et, dans le cours changeant de sa marche éternelle, / le sort accomplira cette loi solennelle. / Mais il faut, avant tout, t'indiquer les chemins / des mers à qui tu dois confier tes destins. / Je ne m'étendrai point sur tout ce qui te touche ; / à de plus grands secrets Junon ferme la bouche ; / et la Parque, à mes yeux soulevant le rideau, / n'écarte qu'à demi leur terrestre bandeau. "
Après la proposition et l’invocation, début ordinaire des poèmes épiques, le poète commence son récit à la septième année de l’expédition de son héros, c’est-à-dire, au temps où Énée, chef des Troyens, parti de la Sicile, et faisant voile pour l’Italie, est assailli d’une violente tempête, excitée par Éole, à la sollicitation de Junon, qui continue de poursuivre les habitants de Troie, après la ruine de leur patrie, et veut s’opposer à leur établissement en Italie, où les destins ont annoncé qu’ils seront les fondateurs d’un puissant empire.