Examples of using "Thine" in a sentence and their french translations:
Pose-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras. Car l'amour est fort comme la Mort.
Détourne de moi tes regards, car ils m'assaillent !
Tu me fais perdre le sens par un seul de tes regards, par un anneau de ton collier !
" La Crète ne doit point renfermer ta grandeur. "
" Qu'enfin les tiens, toi-même, et ta postérité, / gardent ce saint usage avec fidélité. "
A fin qu'en ton service et demeure constant, et dechasse le vice du cruel inconstant.
Ne refuse pas un bienfait à qui y a droit quand il est en ton pouvoir de le faire.
" Mais vous, de ce haut rang de l'épouse d'Hector / à quelle humble fortune êtes-vous descendue ? / Quel sort peut remplacer tant de grandeur perdue ? / Honorez-vous ici la cendre d'un époux ? / Est-ce Hector ou Pyrrhus qui dispose de vous ? "
" Sur une vaste mer un long exil t'attend ; / enfin tu parviendras aux rives d'Occident, / dans la riche Hespérie, où de ses belles ondes / le Tibre baigne en paix des campagnes fécondes. "
" Et toi, pour cette nuit, quittant tes traits divins, / enfant ainsi que lui, prends ses traits enfantins ; / et lorsque, dans le feu d'une fête brillante, / qu'échauffera du vin la vapeur enivrante, / Didon va t'imprimer des baisers pleins d'ardeur, / mon fils, glisse en secret ton poison dans son cœur. "
" Arbitre souverain de l'empire des cieux, / toi qui, régnant dans l'air, sur la terre et sur l'onde, / tiens en main et la foudre et les rênes du monde, / qu'a donc fait mon Énée, et qu'ont fait les Troyens ? / Sauvés par mes secours du fer des Argiens, / faut-il, pour leur fermer les chemins d'Ausonie, / que de tout l'univers leur race soit bannie ? "
" Apprenez donc de moi, fils de Laomédon, / ce qu'apprit Jupiter au divin Apollon, / ce qu'Apollon m'apprit, ce que je vous déclare, / moi, la terrible sœur des filles du Tartare. "
"Pars, emmène les tiens de ces funestes lieux, / du triomphe des Grecs épargne-leur l'insulte : / Ilion te remet le dépôt de leur culte. / Cherche-leur un asile, et qu'au-delà des mers / leur nouvelle cité commande à l'univers ! "
" C'est nous qui, compagnons de périls, de travaux, / suivîmes ton exil, partageâmes tes maux ; / c'est nous qui, terminant ta course vagabonde, / à ta race immortelle asservirons le monde. / Ose donc mériter ta future splendeur. "
" Ô des Grecs le plus brave et le plus formidable, / fils de Tydée, hélas ! sous ton bras redoutable, / dans les champs d'Ilion, les armes à la main, / que n'ais-je pu finir mon malheureux destin ; / dans ces champs où d'Achille Hector devint la proie, / où le grand Sarpédon périt aux yeux de Troie, / où le Xanthe effrayé roule encor dans ses flots / les casques et les dards, et les corps des héros ! "
" Palamède... A ce nom ma douleur se réveille, / et quelquefois, sans doute, il frappa votre oreille ; / cent fois la renommée a redit ses exploits... / seul contre cette guerre il éleva la voix ; / faussement accusé d'une trame secrète, / il périt, et la Grèce aujourd'hui le regrette. "
" Si d'un peuple proscrit rien ne doit échapper, / si, pour que le destin n'aît plus rien à frapper, / tu veux joindre les tiens aux ruines de Troie, / attends : voici Pyrrhus qui vient chercher sa proie – / Pyrrhus qui fait tomber, sous le glaive cruel, / le fils aux yeux du père, et le père à l'autel : / du meurtre de nos rois encore dégouttante, / bientôt de notre sang sa main sera fumante. "
" Mais, pour mieux vous calmer, je veux de votre Énée / suivre dans tout son cours la haute destinée. / De ce fils, votre amour, cent combats glorieux / signaleront bientôt le bras victorieux. / Vainqueur de l'Ausonie, à ses peuples dociles / il donnera des mœurs, et des lois, et des villes. / Là, tandis que l'état fleurira sous ses lois, / le printemps aux frimas succédera trois fois. "
" Fils des dieux ! / Oui, le ciel te prépare un destin glorieux ; / et, dans le cours changeant de sa marche éternelle, / le sort accomplira cette loi solennelle. / Mais il faut, avant tout, t'indiquer les chemins / des mers à qui tu dois confier tes destins. / Je ne m'étendrai point sur tout ce qui te touche ; / à de plus grands secrets Junon ferme la bouche ; / et la Parque, à mes yeux soulevant le rideau, / n'écarte qu'à demi leur terrestre bandeau. "
Cependant, à son tour, Andromaque pensive / prépare ses adieux ; sa tendresse attentive / aux présents d'Hélénus veut ajouter le sien. / Ascagne reçoit d'elle un manteau phrygien, / de superbes tissus où la navete agile / a glissé des fils d'or dans sa trame fragile, / des travaux de ses mains plus précieux encor. / " Tenez, prenez ce don de l'épouse d'Hector, / cher enfant : qu'il vous prouve à jamais ma tendresse. / C'est le dernier présent d'une triste princesse ; / de vos parents, hélas ! c'est le dernier bienfait. / Prenez, ô de mon fils doux et vivant portrait ! / Voilà son air, son port, son maintien, son langage ; / ce sont les mêmes traits, il aurait le même âge ... "