Examples of using "Thy" in a sentence and their french translations:
Montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce et charmant ton visage.
Que ton règne vienne !
- Que ta nourriture soit ton médicament, et que ton médicament soit dans ta nourriture.
- Que la nourriture soit ton médicament et le médicament soit ta nourriture.
Que ta volonté soit faite, et non la mienne.
Dans ton élan tu ressembles au palmier, tes seins en sont les grappes.
Écoute, mon fils, l'instruction de ton père, ne méprise pas l'enseignement de ta mère.
- Hameau, tu as gravement offensé ton père !
- Hameau, vous avez gravement offensé votre père !
Le miel et le lait sont sous ta langue.
" Non, je ne change point ; mes volontés suprêmes, / ma fille, en tous les temps demeureront les mêmes. / Vous verrez s'élever ces remparts tant promis ; / dans le palais des cieux vous verrez votre fils. "
" Mais écoute, et connais par quels signes certains / s'annonceront ces lieux promis par les destins. "
J’ai passé ainsi vingt années dans ta maison ! Je t’ai servi quatorze ans pour tes deux filles et six ans pour ton menu bétail et tu as changé dix fois mon salaire.
" Cher et cruel époux ! si tu cours au trépas, / me dit-elle, à la mort traîne-nous sur tes pas ! / Si ton dernier effort peut être encore utile, / ah ! commence du moins par sauver cet asile. / Que deviendront un père, un enfant précieux, / et ton épouse, hélas ! jadis chère à tes yeux ? "
"Enfin, je ne veux rien perdre de votre gloire : / reprenez de plus haut cette importante histoire ; / contez-moi d'Ilion les terribles assauts, / et les pièges des Grecs, et leurs mille vaisseaux, / et vos longues erreurs sur la terre et sur l'onde ; / car le soleil sept fois a fait le tour du monde, / depuis que, poursuivi par un sort odieux, / votre noble infortune a fatigué les dieux. "
" Mon fils, de ces fureurs, eh ! quelle est donc la cause ? / Est-il temps d'écouter un aveugle courroux ? / Qu'as-tu fait des objets de nos soins le plus doux ? "
" Est-ce vous, me dit-elle, ou bien une vaine ombre ? / Ah ! si vous habitez dans la demeure sombre, / où mon Hector est-il ? "
" Sur cet augure heureux ne formez aucun doute ; / avancez seulement, et suivez cette route ; / elle mène à Carthage. "
Où est parti ton bien-aimé, ô la plus belle des femmes ? Où s'est tourné ton bien-aimé, que nous le cherchions avec toi ?
Alors l’Éternel dit à Jacob : Retourne au pays de tes pères et dans ton lieu de naissance, et je serai avec toi.
Maintenant que tu es parti, parce que tu languissais après la maison de ton père, pourquoi as-tu dérobé mes dieux ?
" Fuis ; calme un vain courroux : fuis, c'en est fait. Ta mère / va protéger tes pas, et te rendre à ton père. "
" Te dise tes dangers et tes guerres futures, / et tout ce long tissu d'illustres aventures, / ce qu'il faut craindre encor, ce qu'il faut surmonter, / et quels peuples enfin te restent à dompter. "
" Et nous, nous, vos enfants, attendus dans les cieux, / privés de nos vaisseaux par les vents furieux, / victimes du dépit d'une fière déesse, / sa main du Latium nous écarte sans cesse ! / Grand dieu ! de notre encens est-ce donc là le prix ? "
" C'est nous qui, compagnons de périls, de travaux, / suivîmes ton exil, partageâmes tes maux ; / c'est nous qui, terminant ta course vagabonde, / à ta race immortelle asservirons le monde. / Ose donc mériter ta future splendeur. "
- Dalila dit à Samson : « Dis-moi, je te prie, d'où vient ta grande force. »
- Et Dalila dit à Samson : « Dis-moi, je te prie, en quoi consiste ta grande force ? »
Et je donnerai à toi et à ta postérité la terre de tes pérégrinations, toute la terre de Canaan, comme possession indéfinie ; et je serai pour eux un Dieu tutélaire.
" Là du grand Dardanus la race a pris naissance : / où fut votre berceau, sera votre puissance. "
" – Eh bien, cours aux enfers conter ce que tu vois ; / dis au fils de Thétis que son sang dégénère. "
" Si, sur les bords des eaux, se présente à ta vue / une laie aux poils blancs sur la rive étendue, / nourrissant trente enfants d'une égale blancheur, / et du fleuve voisin respirant la fraîcheur, / arrête là ton cours ; là finiront tes peines. "
Dieu dit à Abraham : Saraï, ton épouse, tu ne l’appelleras plus Saraï, mais bien Sara.
" Que de grâces / ne vous devons-nous pas, ô vous que nos disgrâces / ont seule intéressée ! En proie à tant de maux, / triste jouet des Grecs, de la terre et des eaux, / lorsque nous n'avons plus dans notre sort horrible / qu'un souvenir affreux, qu'un avenir terrible, / c'est vous dont les bontés à vos sujets chéris / daignent associer de malheureux proscrits ! / Et comment acquitter notre reconnaissance ? / Tous en ont le désir, mais aucun la puissance. / Tous les Troyens épars dans l'univers entier / ne pourraient de vos soins dignement vous payer. "
" Tant que du haut des monts la nuit tendra ses voiles, / tant qu'on verra les cieux se parsemer d'étoiles, / tant que la mer boira les fleuves vagabonds, / quel que soit mon destin, votre gloire, vos dons, / j'en atteste les dieux, suivront partout Énée. "
Tes deux seins, deux faons, jumeaux d'une gazelle, qui paissent parmi les lis.
Tu me fais perdre le sens par un seul de tes regards, par un anneau de ton collier !
" Dès lors, j'ai des Troyens connu toute l'histoire. "
" La Crète ne doit point renfermer ta grandeur. "
Cette alliance, établie entre moi et entre toi et ta postérité dernière, je l’érigerai en alliance perpétuelle, étant pour toi un Dieu comme pour ta postérité après toi.
Notre Père, qui es aux cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal.
Notre Père, qui es aux cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal.
" Ce n'est pas tout encor : lorsque sur le rivage / aux dieux conservateurs tu paîras ton hommage, / qu'un long voile de pourpre, abaissé sur tes yeux, / dérobe à tes regards tout visage odieux ; / défends qu'aucun objet d'un augure sinistre / ne trouble le présage ainsi que le ministre. "
" Cours détromper Anchise, et guide les Troyens / des rivages de Crète aux bords ausoniens. "
"Pars, emmène les tiens de ces funestes lieux, / du triomphe des Grecs épargne-leur l'insulte : / Ilion te remet le dépôt de leur culte. / Cherche-leur un asile, et qu'au-delà des mers / leur nouvelle cité commande à l'univers ! "
" Toi, fils d'Achille ! Non, il ne fut point ton père. / D'un ennemi vaincu respectant la misère, / le meurtrier d'Hector, dans son noble courroux, / ne vit pas sans pitié Priam à ses genoux, / et, pour rendre au tombeau des dépouilles si chères, / il me renvoya libre au palais de mes pères. "
" Viens, je vais dissiper les nuages obscurs / dont sur tes yeux mortels la vapeur répandue / cache ce grand spectacle à ta débile vue. / Écoute seulement, et, docile à ma voix, / d'une mère qui t'aime exécute les lois. "
" Ici nous ignorons dans quel climat nous sommes ; / ici nous ignorons et les lieux et les hommes : / des honneurs solennels vous paîront vos bienfaits. "
" Ne crains ni Céléno, ni ses menaces vaines, / ni ces tables qu'un jour doit dévorer ta faim ; / le destin t'aidera ; compte sur le destin ; / compte sur la faveur d'Apollon qui m'inspire. "
Quand il disait : Les tachetés seront ton salaire, toutes les brebis faisaient des petits tachetés. Et quand il disait : Les rayés seront ton salaire, toutes les brebis faisaient des petits rayés.
Mon bouclier et defence c'est toy, mon Seigneur Dieu, sur toy i'ay esperance, conduis moy en ce lieu.
" Tu vois ton frère Énée assailli de revers, / victime de Junon, et le jouet des mers ; / tu le vois, et, pour lui partageant ma tendresse, / cent fois j'ai vu ton cœur ressentir ma tristesse. "
Dieu dit à Abraham : Pour toi, sois fidèle à mon alliance, toi et ta postérité après toi dans tous les âges.
Énée à la déesse / répond en peu de mots : " La jeune chasseresse / que vous me dépeignez, nous n'avons, dans ces bois, / ni rencontré ses pas, ni reconnu sa voix. / O vous ! mais de quel nom faut-il qu'on vous appelle ? / Cet air ni cette voix ne sont d'une mortelle : / oui, cet accent céleste, et cette majesté , / tout annonce dan vous une divinité, / une nymphe des bois, ou Diane elle-même, / une sœur de Diane. O déité suprème ! "
" Déjà pour vous le ciel m'annonce un sort plus doux ; / et si, par mes parents instruite dès l'enfance, / des augures sacrés j'ai quelque connaissance, / votre flotte est sauvée, et vos amis perdus / a vos embrassements seront bientôt rendus. "
Jacob répondit, et dit à Laban : J’avais de la crainte à la pensée que tu m’enlèverais peut-être tes filles.
" Là, satisfait, époux de la fille des rois, / un empire puissant fleurira sous tes lois. / Cesse de t'alarmer pour celle que tu pleures. "
" Qu'as-tu fait de ton père appesanti par l'âge, / d'une épouse, d'un fils, entourés de carnage, / entourés d'ennemis, et qui, sans mon secours, / par la flamme ou le fer auraient fini leurs jours ? "
Mais périsse celui auprès duquel tu trouveras tes dieux ! En présence de nos frères, examine ce qui t’appartient chez moi, et prends-le. Jacob ne savait pas que Rachel les eût dérobés.
- Aime ton prochain comme toi-même.
- Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Et maintenant, mon fils, sois docile à ma voix, sur ce que je vais t’ordonner : va au menu bétail et prends moi deux beaux chevreaux et j’en ferai pour ton père un ragoût tel qu’il l’aime. Tu le présenteras à ton père et il mangera ; de sorte qu’il te bénira avant de mourir.
Ces vingt ans que j’ai été chez toi, tes brebis, ni tes chèvres n’ont avorté et les béliers de ton troupeau, je n’en ai point mangé. La bête mise en pièces, je ne te l’ai point rapportée ; c’est moi qui en souffrais le dommage, tu me la faisais payer, qu’elle eût été prise le jour, qu’elle eût été ravie la nuit.
Achate au chef troyen tient alors ce langage : / " Fils des dieux ! vous voyez, vos vaisseaux sont sauvés, / vos guerriers réunis, vos amis retrouvés : / un seul manque à nos vœux, malheureuse victime, / que la mer à nos yeux engloutit dan l'abîme. / Au discours de Vénus jusqu'ici tout répond. "
De leurs amis trompés malheureuses victimes, / Hypanis et Dymas tombent aux noirs abîmes. / Et toi, Panthée ! et toi, ton vêtement divin / et tes propres vertus te protègent en vain !
" Évite ce malheur. En vain de ton départ / les tiens impatients accusent le retard ; / en vain le vent t'appelle, en vain le temps te presse ; / toi-même va trouver, consulter la prêtresse ; / qu'elle-même te parle, et de ses rocs profonds / laisse échapper pour toi ses prophétiques sons, "
" Fils d'Anchise, pourquoi, souillant des mains si pures, / viens-tu troubler mon ombre et rouvrir mes blessures ? / Hélas ! respecte au moins l'asile du trépas ; / d'un insensible bois ce sang ne coule pas. / Cette contrée a vu terminer ma misère ; / mais celle où tu naquis ne m'est point étrangère : / épargne donc ma cendre, ô généreux Troyen ! / Ma patrie est la tienne, et ce sang est le mien. / Ah ! fuis ces lieux cruels, fuis cette terre avare : / j'y péris immolé par un tyran barbare. / Polydore est mon nom ; ces arbustes sanglants / furent autant de traits qui percèrent mes flancs. / La terre me reçut ; et, dans mon sein plongée, / leur moisson homicide en arbres s'est changée. "
Même lorsque j'irai par la sinistre vallée, je ne craindrai pas le mal, car Tu es avec moi ; ton bâton et ta canne me rassureront.
Jacob s’irrita, et querella Laban. Il reprit la parole, et lui dit : Quel est mon crime, quel est mon péché, que tu me poursuives avec tant d’ardeur ? Quand tu as fouillé tous mes effets, qu’as-tu trouvé des effets de ta maison ? Produis-le ici devant mes frères et tes frères, et qu’ils prononcent entre nous deux.
Déjà dans des torrents de flammes / Déiphobe à grand bruit voit son palais crouler ; / vers les palais voisins le vent les fait rouler, / et leur lumière affreuse éclaire au loin la plage.
Laban répondit à Jacob : Ces filles sont mes filles et ces fils sont mes fils et ce bétail est le mien ; tout ce que tu vois m’appartient. Étant mes filles, comment agirais je contre elles, dès lors, ou contre les fils qu’elles ont enfantés ?
Notre Père, qui es aux cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal.
Notre Père, qui es aux cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal.
Docile au sage avis du divin interprète, / Anchise ordonne alors que la flotte s'apprête, / qu'on rattache la voile, et qu'aux vents fortunés / ses plis prêts à s'ouvrir flottent abandonnés. / Hélénus en ces mots honore sa vieillesse : / " Mortel chéri des dieux, époux d'une déesse, / qui deux fois échappas aux malheurs d'Ilion, / cette Ausonie, objet de ton ambition, / d'ici ton œil la voit, ton espoir la possède ; / mais, pour atteindre au lieu que le destin te cède, / il faut raser ses bords, et par de longs chemins, / voyageur patient, gagner ces champs lointains. / Adieu, vieillard heureux, encor plus heureux père ! / Adieu : déjà l'autan, de son souffle prospère, / sur une mer propice appelle vos vaisseaux. / Adieu : mes souvenirs vous suivront sur les eaux. "
" Un jour, du grand Teucer rejetons glorieux, / les Romains, disiez-vous, règneraient en tous lieux ; / un jour leur race illustre, en conquérants féconde, / gouvernerait la terre, assujettirait l'onde. / Vous me l'aviez promis : qui vous a fait changer ? "
Adressant donc sa voix à l'aîné des Amours : / " O toi, l'honneur, l'appui, le charme de mes jours, / enfant vainqueur des dieux, souverain de la terre, / de que la flèche insulte aux flèches du tonnerre. "
Je suis le Dieu de Béthel, où tu as oint un monument, où tu m’as fait un vœu. Maintenant, lève-toi, sors de ce pays, et retourne au pays de ta naissance.
Son fils la reconnaît, et, tandis qu'elle fuit, / de ses yeux, de sa voix, longtemps il la poursuit, / et, l'œil baigné de pleurs : " Quoi ! toi-même, ô ma mère ! / tu te plais à tromper un fils qui te révère ! / Ah ! quand pourra ton fils te presser sur son sein, / mes yeux fixer tes yeux, ma main serrer ta main ? / N'abuse plus mes sens ; que le fils le plus tendre / puisse en effet te voir, te parler et t'entendre ! "
De l'éclat de ses traits Didon reste frappée ; / de ses malheurs, de lui son âme est occupée. / "O noble sang des dieux, que je plains vos revers ! / dit elle. Quel destin vous jette en ces déserts ? "
" Vous, mon père, prenez nos dieux, nos vases saints ; / je ne puis y toucher avant qu'une onde pure / du sang dont je suis teint m'ait lavé da souillure. "
" La nuit tombe ; et déjà les célestes flambeaux, / penchant vers leur déclin, invitent au repos. / Mais, si de nos malheurs vous exigez l'histoire, / s'il faut en rappeler l'affligeante mémoire, / quoiqu'au seul souvenir de ces scènes d'horreur / mon cœur épouvanté recule de terreur, / j'obéis. "
Le Seigneur répondit : Certes, Sara, ton épouse, te donnera un fils, et tu le nommeras Isaac. Je maintiendrai mon pacte avec lui, comme pacte perpétuel à l’égard de sa descendance.
" Tels que vous les voyez dans les airs rassemblés, / et remis de l'effroi qui les avait troublés, / en chantant battre l'air de leurs ailes bruyantes ; / ainsi vos compagnons et leurs nefs triomphantes / voguent à pleine voile ; et, rendant grâce au sort, / ils entrent, ou bientôt vont entrer dans le port. "
Le lâche, tant qu'Hector humilia la Grèce, / respecta cet enfant, ses malheurs et son nom, / mais, dès que le destin servit Agamemnon, / l'intérêt dans son cœur faisant taire la gloire, / oublia l'amitié pour suivre la victoire. / Le cruel ( que ne peut l'ardente soif de l'or ! ) / égorge Polydore, et saisit son trésor ; / et la terre cacha sa victime sanglante.
" Oublie ici les Grecs et leur vaine fureur : / nous t'adoptons. Et toi, réponds sans artifice : / Pourquoi de ce cheval l'étonnant édifice ? / Dis, quel en est le but ? quel en est l'inventeur ? / Est-ce un hommage aux dieux ? est-ce un piège trompeur ? / Qu'en devons-nous penser ? et que devons-nous craindre ? "
" La Sicile verra de tes nefs vagabondes / la rame opiniâtre importuner ses ondes. / Du redoutable Averne il faut domter les flots, / de la mer d'Ausonie il faut fendre les eaux, / de l'île de Circé braver l'onde infidèle, / avant de reposer dans ta cité nouvelle. "
Voici le pacte que vous observerez, qui est entre moi et vous, jusqu’à ta dernière postérité : circoncire tout mâle d’entre vous. Vous retrancherez la chair de votre excroissance, et ce sera un symbole d’alliance entre moi et vous.
" Dieux paternels ! dit-il, c'en est fait, je me rends ; / protégez ma famille, et sauvez mes enfants ! / J'accepte avec transport ce présage céleste. / Dieux puissants ! d'Ilion vous sauverez le reste. / Viens, mon fils, je te suis. "
Lorsque levant ses yeux par l'espoir animés, / tendant au ciel ses mains : " Jupiter ! dit mon père, / si les pleurs quelquefois désarment ta colère, / lis dans nos cœurs, hélas ! et, s'ils sont vertueux, / confirme, par pitié, ces présages heureux ! "
Abram tomba la face contre terre, et Dieu lui parla ainsi : « Moi, voici mon alliance avec toi : tu deviendras père d’une multitude de nations. On ne te nommera plus Abram, mais ton nom sera Abraham, car je te fais père d’une multitude de nations.
Et l’ange de Dieu me dit en songe : Jacob ! Je répondis : Me voici ! Il dit : Lève les yeux, et regarde : tous les boucs qui couvrent les brebis sont rayés, tachetés et marquetés ; car j’ai vu tout ce que te fait Laban.
Maintenant, lorsque Pharaon vous mandera et dira : « Quelles sont vos occupations ? » vous répondrez : « Tes serviteurs se sont adonnés au bétail depuis leur jeunesse jusqu’à présent et nous et nos pères. » C’est afin que vous demeuriez dans la province de Gessen, car les Égyptiens ont en horreur tout pasteur de menu bétail.
" O vous, l'amour, l'espoir et l'orgueil des Troyens, / Hector, quel dieu vous rend à vos concitoyens ? / Que nous avons souffert de votre longue absence ! / Que nous avons d'Hector imploré la présence ! "
" Que les dieux, s'il en est qui vengent l'innocence, / t'accordent, malheureux ! ta juste récompense ; / toi qui d'un sang chéri souilles mes cheveux blancs, / qui sous les yeux d'un père égorges ses enfants. "
Je visite du dieu le temple tutélaire, / et je m'écrie : " O toi, que dans Thymbre on révère, / à ce malheureux peuple, errant, persécuté, / donne un asile sûr, une postérité ! / Où faut-il transporter, nous, nos dieux, et Pergame ? / Viens, parle, éclaire-nous, et descends dans notre âme ! "
" Mais, pour mieux vous calmer, je veux de votre Énée / suivre dans tout son cours la haute destinée. / De ce fils, votre amour, cent combats glorieux / signaleront bientôt le bras victorieux. / Vainqueur de l'Ausonie, à ses peuples dociles / il donnera des mœurs, et des lois, et des villes. / Là, tandis que l'état fleurira sous ses lois, / le printemps aux frimas succédera trois fois. "
Didon les fait d'abord admettre en sa présence. / À peine au bruit confus succède le silence, / celui dont l'âge mûr a mérité leur choix, / Ilionée, ainsi fait entendre sa voix : / " Grande reine ! dit-il d'un ton plein de noblesse, / vous dont ces murs naissants attestent la sagesse, / et qui, donnant des mœurs à ce peuple indompté, / avez au frein des lois asservi sa fierté, / d'un peuple généreux, que le malheur accable, / vous voyez devant vous le reste déplorable ; / il vient vous implorer. À peine nos vaisseaux / échappaient aux fureurs et des vents et des eaux, / une troupe ennemie, au sortir du naufrage, / a menacé des feux ce qu'épargna l'orage. / O reine ! ouvrez l'oreille à nos cris douloureux ; / sachez ce qu'on nous doit, en sachant qui nous sommes. "