Examples of using "Fain" in a sentence and their french translations:
Tel, d'un coup incertain par le prêtre frappé, / mugit un fier taureau, de l'autel échappé, / qui, du fer suspendu victime déjà prête, / à la hache trompée a dérobée sa tête.
Mais l'ombre calme ainsi les douleurs qui m'oppressent : / " Pourquoi t'abandonner à de si vains regrets ? "
Pour animer la joie, il ajoute au festin / un doux nectar mûri par un soleil fertile, / qu'au départ leur donna le bon roi de Sicile. / Déjà leurs maux cédaient à la douce liqueur ; / il y joint ce discours, plus puissant sur leur cœur:
On voit le long des murs les échelles dressées ; / sur les degrés sanglants les cohortes pressées, / aux fronts des chapiteaux, aux sommets des piliers, / montent ; et, d'une main tenant leurs boucliers, / des traits retentissants repoussent la tempête ; / de l'autre, du palais ils saisissent le faîte.
J'arrive enfin, j'arrive au palais paternel ; / je vole vers mon père : ô désespoir cruel ! / Mon père, qu'avant tout doit sauver ma tendresse, / quand je veux au danger dérober sa vieillesse, / refuse de survivre à nos communs malheurs, / et d'aller dans l'exil prolonger ses douleurs.
Derrière le palais il était une issue, / une porte des Grecs encore inaperçue ; / et deux chemins secrets de ces grands bâtiments / réunissaient entr'eux les longs compartiments. / En des temps plus heureux, c'était par cette porte / qu'Andromaque souvent, sans pompe, sans escorte, / se rendait vers Priam, et, plus souvent encor, / menait à ses aïeux le jeune fils d'Hector.
Anius vient à nous, le front ceint à la fois / du laurier prophétique et du bandeau des rois ; / il voit, il reconnaît, il embrasse mon père, / tend à son vieil ami sa main hospitalière, / et, reserrant les nœuds d'une antique union, / reçoit dans son palais les restes d'Ilion.
" Mais du moment funeste / qu'Ulysse, de forfaits détestable inventeur, / que le fils de Tydée, affreux profanateur, / osèrent, à travers la garde massacrée, / enlever sur l'autel son image sacrée, / et que leur bras sanglant d'un sacrilège affront / souilla les saints bandeaux qui couronnent son front, / dès lors plus de succès, plus d'espoir ; la déesse / à son triste destin abandonna la Grèce. / Plus d'un signe effrayant signala son courroux. "
" La nuit tombe ; et déjà les célestes flambeaux, / penchant vers leur déclin, invitent au repos. / Mais, si de nos malheurs vous exigez l'histoire, / s'il faut en rappeler l'affligeante mémoire, / quoiqu'au seul souvenir de ces scènes d'horreur / mon cœur épouvanté recule de terreur, / j'obéis. "