Examples of using "Ere" in a sentence and their french translations:
Il dit, et d'un seul mot il calme les orages, / ramène le soleil, dissipe les nuages.
Mais leur plume défend ces oiseaux de la mer : / leur troupe, impénétrable aux atteintes du fer, / part, et laisse, en fuyant dans sa retraite obscure, / les mets demi-rongés, et son odeur impure.
Je cherche en vain. Grands dieux ! si le sort moins cruel, / si le ciel l'eût conduite au palais paternel ! / J'y cours. Déjà les Grecs s'en étaient rendus maîtres.
" Sur une vaste mer un long exil t'attend ; / enfin tu parviendras aux rives d'Occident, / dans la riche Hespérie, où de ses belles ondes / le Tibre baigne en paix des campagnes fécondes. "
" Vous, mon père, prenez nos dieux, nos vases saints ; / je ne puis y toucher avant qu'une onde pure / du sang dont je suis teint m'ait lavé da souillure. "
Plus loin, des flots de sang coulaient à gros bouillons. / Il reconnaît Rhésus, et ses blancs pavillons ; / il dormait sous sa tente : amené par un traître, / Diomède l'égorge, et, sous leur nouveau maître, / loin de lui sont menés ses superbes chevaux, / avant que du Scamandre ils aient goûté les eaux.
Tous deux nagent de front, tous deux des mers profondes / sous leurs vastes élans font bouillonner les ondes. / Ils abordent ensemble, ils s'élancent des mers ; / leurs yeux rouges de sang lancent d'affreux éclairs, / et les rapides dards de leur langue brûlante / s'agitent en sifflant dans leur gueule béante.
" La Sicile verra de tes nefs vagabondes / la rame opiniâtre importuner ses ondes. / Du redoutable Averne il faut domter les flots, / de la mer d'Ausonie il faut fendre les eaux, / de l'île de Circé braver l'onde infidèle, / avant de reposer dans ta cité nouvelle. "
En vouant ses dernières prières, avant de se décider à se laisser flotter et être dévoré, il vit un homme regarder par dessus le gaillard du brick : il leva les deux mains ; il s'agita au-dessus de la surface, et, par l'incongruité de ses mouvements, il attira heureusement l'attention.
" Mais, vous, puis-je connaître / de quel sang vous sortez, quels lieux vous ont vu naître, / où s'adressent vos pas ? " Elle dit. Le héros, / poussant du fond du cœur de douloureux sanglots : / " O déesse ! dit-il, si du sort qui m'accable / j'essayais de conter l'histoire lamentable, / dans ce triste récit j'épuiserais le jour. "
" Si le Tibre jamais me reçoit dans ses ports, / si ces murs tant promis s'élèvent sur ses bords, / unis par la naissance, unis par l'infortune, / nos maux seront communs, notre gloire commune. / Oui, nos peuples, heureux d'une longue union, / ne feront qu'un seul peuple et qu'un seul Ilion ; / et des fils d'Ausonie et des enfants d'Épire / même sang, même amour réuniront l'empire. / Puisse un esprit semblable animer nos neveux ! "
Lorsqu'il portait ses dieux chez ces fameux Albains, / nobles fils d'Ilion, et pères des Romains, / créait du Latium la race triomphale, / et des vainqueurs des rois la ville impériale !