Examples of using "Aquiles" in a sentence and their french translations:
Il y a environ quatre ans mon tendon d'Achille commença à me faire mal et on m'a dit qu'il s'agissait d'une inflammation du tendon d'Achille.
Là, le fils de Thétis, sous les murs d'Ilion, / avait traîné trois fois Hector dans la poussière, / et, d'un bras teint de sang, le vendait à son pére.
" De cent fameux combats on recherche la trace : / ici le fier Pyrrhus signalait son audace ; / là le fils de Thétis rangeait ses bataillons ; / ici c'était leur flotte, et là leurs pavillons. "
Ici, devant Hector les Grecs fuyaient épars ; / là, les siens, foudroyés par l'aigrette d'Achille, / devant son char tonnant s'enfonçaient dans leur ville.
De héros sur ses pas une foule s'avance : / ici, c'est Périphas, fier de sa taille immense ; / là, c'est Automédon, qui d'Achille autrefois / vit les coursiers fougueux obéir à sa voix ; / et de Scyros enfin la jeunesse bouillante / fait voler jusqu'aux toits la flamme étincelante.
Dieux ! qu'il m'attendrissait ! qu'Hector ressemblait peu / à ce terrible Hector qui dans leur flotte en feu / poussait des ennemis les cohortes tremblantes, / ou d'Achille emportait les dépouilles fumantes !
Tout l'irrite à la fois, et sa haine bravée / vit au fond de son cœur profondément gravée. / Aussi, du Latium fermant tous les chemins / aux vaincus épargnés par les Grecs inhumains, / sa haine insatiable en tous lieux suit sa proie, / et défend l'Ausonie aux grands destins de Troie : / l'inflexible destin, secondant son orgueil, / de rivage en rivage, et d'écueil en écueil, / prolongeait leur exil.
Ainsi, par les discours de ce monstre perfide, / nous nous laissons séduire ; et ce peuple intrépide, / que ni mille vaisseaux, ni cent mille ennemis, / ni dix ans de combats, n'avaient encor soumis, / qui d'Achille lui-même avait bravé les armes, / est vaincu par la ruse, et domté par les larmes.
Dans l'ombre de la nuit la machine guerrière / rend cet affreux dépôt, et de son vaste sein / s'échappe avec transport un formidable essaim. / Déjà, de leur prison empressés de descendre, / glissent le long d'un cable Ulysse avec Thessandre ; / ils sont bientôt suivis de Pyrrhus, de Thoas, / du savant Machaon, du bouillant Acamas, / de Sthénelus, d'Atride, et d'Épéus lui-même, / Épéus, l'inventeur de l'affreux stratagème.
" Toi, fils d'Achille ! Non, il ne fut point ton père. / D'un ennemi vaincu respectant la misère, / le meurtrier d'Hector, dans son noble courroux, / ne vit pas sans pitié Priam à ses genoux, / et, pour rendre au tombeau des dépouilles si chères, / il me renvoya libre au palais de mes pères. "
Elle baisse les yeux ; et, s'exprimant à peine : / " Que je te porte envie, heureuse Polyxène ! / Ton cœur ne connut pas les douceurs de l'hymen ; / mais du moins tu péris sous les remparts de Troie, / mais les arrêts du sort qui choisissait sa proie / n'ont pas nommé ton maître, et, captivant ton cœur, / mis la fille des rois aux bras de son vainqueur. "
" Moi, d'un jeune orgueilleux, trop digne de son père, / souffrant l'amour superbe et la fierté sévère, / j'ai rampé sous un maître, et, par mille revers, / passé de Troie en cendre à l'opprobre des fers. / Bientôt, nouveau Pâris, jusqu'à Lacédémone / mon dédaigneux époux court ravir Hermione ; / et, fuyant des plaisirs par la force obtenus, / il m'abandonne esclave à l'esclave Hélénus. "
Là, fuyait désarmé le malheureux Troïle, / faible enfant dont l'audace osa braver Achille ; / à son char suspendu, les rênes à la main, / il emporte le dard enfoncé dans son sein ; / d'un long sillon de sang le trait marque la plaine, / et son front tout poudreux est traîné sur l'arène.
La reine cependant par cent et cent discours / de la rapide nuit veut prolonger le cours : / s'enivrant à longs traits d'un poison qu'elle adore, / elle interroge Énée, et l'interroge encore. / Elle trouve du charme à ses moindres récits ; / et, quand Priam, Hector, Andromaque et son fils, / ont fait couler ses pleurs, quand son âme étonnée, / en connaissant Achille, a frémi pour Énée, / des guerriers moins fameux veut connaître le nom, les coursiers de Rhésus, / les troupes de Memnon.
Je visite du dieu le temple tutélaire, / et je m'écrie : " O toi, que dans Thymbre on révère, / à ce malheureux peuple, errant, persécuté, / donne un asile sûr, une postérité ! / Où faut-il transporter, nous, nos dieux, et Pergame ? / Viens, parle, éclaire-nous, et descends dans notre âme ! "
Tandis que dans le temple, empressé de tout voir, / en attendant la reine, il admire en silence / la pompe de ces lieux et leur magnificence, / il voit représentés tous ces fameux revers, / ces combats dont le bruit a rempli l'univers, / ce fier Agamemnon, ce Priam si sensible, / et ce fils de Pélée à tous les deux terrible.