Examples of using "Phoebus" in a sentence and their french translations:
« Phœbus, qu’est-ce que cela veut dire ? » « C’est un mot latin qui veut dire soleil. »
" Apprenez donc de moi, fils de Laomédon, / ce qu'apprit Jupiter au divin Apollon, / ce qu'Apollon m'apprit, ce que je vous déclare, / moi, la terrible sœur des filles du Tartare. "
" Ne crains ni Céléno, ni ses menaces vaines, / ni ces tables qu'un jour doit dévorer ta faim ; / le destin t'aidera ; compte sur le destin ; / compte sur la faveur d'Apollon qui m'inspire. "
" Mais qui pouvait si loin attendre une patrie ? / Et qui croyait Cassandre en ces temps malheureux ? / Cédons aux lois du sort, obéissons aux dieux. "
Ainsi parle Apollon. On tressaille, on s'écrie : / " Quels sont ces bords ? quelle est cette antique patrie / où le sort nous appelle, où le ciel pour toujours / de nos longues erreurs doit terminer le cours ? "
Tout à coup d'Apollon je vois le saint-ministre, / tout pâle des horreurs de cette nuit sinistre, / portant ses dieux vaincus, traînant son petit-fils, / échapper à grands pas au fer des ennemis.
" Qui ne connaît Énée et ses vertus guerrières, / Ilion, ses combats, leur long acharnement, / et du monde ligué le vaste embrasement ? / Vous n'êtes point ici chez un peuple sauvage : / le soleil de si loin n'éclaire point Carthage. "
Énée à la déesse / répond en peu de mots : " La jeune chasseresse / que vous me dépeignez, nous n'avons, dans ces bois, / ni rencontré ses pas, ni reconnu sa voix. / O vous ! mais de quel nom faut-il qu'on vous appelle ? / Cet air ni cette voix ne sont d'une mortelle : / oui, cet accent céleste, et cette majesté , / tout annonce dan vous une divinité, / une nymphe des bois, ou Diane elle-même, / une sœur de Diane. O déité suprème ! "
Anius vient à nous, le front ceint à la fois / du laurier prophétique et du bandeau des rois ; / il voit, il reconnaît, il embrasse mon père, / tend à son vieil ami sa main hospitalière, / et, reserrant les nœuds d'une antique union, / reçoit dans son palais les restes d'Ilion.
Je vais au roi pontife, et m'explique en ces mots : / " O toi qui fais parler d'une voix véridique / les lauriers de Claros, le trépied prophétique ; / que ne trompent jamais ni le flanc des taureaux, / ni le ciel, ni le vol ni le chant des oiseaux ; / que me veulent les dieux ? Tous d'une voix commune / dans les champs d'Hespérie appellent ma fortune. "
Docile au sage avis du divin interprète, / Anchise ordonne alors que la flotte s'apprête, / qu'on rattache la voile, et qu'aux vents fortunés / ses plis prêts à s'ouvrir flottent abandonnés. / Hélénus en ces mots honore sa vieillesse : / " Mortel chéri des dieux, époux d'une déesse, / qui deux fois échappas aux malheurs d'Ilion, / cette Ausonie, objet de ton ambition, / d'ici ton œil la voit, ton espoir la possède ; / mais, pour atteindre au lieu que le destin te cède, / il faut raser ses bords, et par de longs chemins, / voyageur patient, gagner ces champs lointains. / Adieu, vieillard heureux, encor plus heureux père ! / Adieu : déjà l'autan, de son souffle prospère, / sur une mer propice appelle vos vaisseaux. / Adieu : mes souvenirs vous suivront sur les eaux. "
" Enfin, dans l'avenir s'il m'est permis de lire, / Hélénus ne peut trop le dire et le redire : / Junon fit tous tes maux et les prolonge tous : / de la reine des dieux désarme le courroux ; / n'épargne point l'encens, les vœux, ni la prière : / ainsi tu fléchiras cette déesse altière ; / et tes heureux vaisseaux des bords siciliens / parviendront sans obstacle aux ports ausoniens. "