Examples of using "Sire" in a sentence and their french translations:
Sire, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse.
écrivant à Napoléon: «Sire, c'est une guerre horrible.
On se tait, on attend dans un profond silence. / Alors, environné d'une assemblée immense, / de la couche élevée où siège le héros, / il s'adresse à Didon, et commence en ces mots:
" Là du grand Dardanus la race a pris naissance : / où fut votre berceau, sera votre puissance. "
déclara la neutralité en disant à Napoléon: «Puisque je ne vous servirai pas, Sire, je ne servirai personne.
Lorsque imitant ce fils vainement attendu, / caressé par Énée, à son cou suspendu, / du héros, abusé par l'image d'Iule / il a rassasié la tendresse crédule, / préparant le poison qui doit brûler son cœur, / il marche vers la reine, il est déjà vainqueur.
" Apprend-il à marcher sur les pas de son père ? / Vers ses hautes vertus prend-il déjà l'essor ? / Promet-il d'être un jour digne neveu d'Hector ? "
Mon père est distingué par sa munificence ; / mon peuple aussi reçoit de sa magnificence / des rameurs vigoureux, des armes, des guerriers ; / et ses riches haras nous cèdent leurs coursiers.
Ainsi parla Didon : attentifs à ces mots, / bouillants d'impatience, Achate et le héros / brûlent de se montrer, de briser le nuage.
Mon père, à cet aspect, se lève, et, plein de joie, / invoque et Jupiter et l'astre qu'il envoie.
" C'est de l'Ida crétois que notre aïeul Teucer, / de Rhétée abordant l'antique promontoire / y fixa ses sujets, son empire et sa gloire. "
Alors, des anciens temps gravés dans sa mémoire / mon père à nos regards développant l'histoire : " O Troyens ! nous dit-il, par des signes certains / connaissez notre espoir, connaissez nos destins. "
" Aux enfers dès longtemps mon ombre dut descendre ; / depuis longtemps je meurs ; et mes jours odieux / sont à charge à la terre, et maudits par les dieux, / depuis que Jupiter, qui dut me mettre en poudre, / m'a flétri de ses feux, et frappé de sa foudre. "
Son esprit des humains roulait la destinée, / lorsque Vénus, sa fille, et la mère d'Énée, / gémissante, et de pleurs inondant ses beaux yeux :
À ces mots, je saisis, sans espoir de défense, / d'un bras mon bouclier, et de l'autre ma lance. / Je sortais en fureur de ce séjour de deuil, / quand mon épouse en pleurs m'arrête sur le seuil, / embrasse mes genoux, éperdue et tremblante, / me présente mon fils, et, d'une voix touchante:
Vers la gauche, à ces mots, éclate le tonnerre ; / et, des voûtes des cieux s'élançant vers la terre, / un astre dans la nuit traînant de longs éclairs / semble sur le palais tomber du haut des airs.
Déjà l'Ida s'éclaire, et de l'astre du jour / l'étoile du matin annonce le retour ; / les Grecs de toutes parts ont investi les portes. / " C'en est fait, m'écriai-je : ô Destin ! tu l'emportes. " / Je pars, reprends mon père, et, guidé par les dieux, / transporte sur l'Ida ce fardeau précieux.
" Par les nœuds de l'hymen, à l'opulent Sichée, / plus encore par l'amour, Didon fut attachée : / l'hymen l'unit à lui dès ses plus jeunes ans. "
" Ô ma mère ! ô Vénus ! quoi ! ton cruel secours / de la flamme et du fer n'a donc sauvé mes jours / que pour voir, ô douleur ! ô désespoir extrême ! / dans son dernier abri périr tout ce que j'aime, / et mon fils, et ma femme, et mon père, grands dieux ! / dans le sang l'un de l'autre immolés à mes yeux ! "
" Apprenez donc de moi, fils de Laomédon, / ce qu'apprit Jupiter au divin Apollon, / ce qu'Apollon m'apprit, ce que je vous déclare, / moi, la terrible sœur des filles du Tartare. "
" Mais, si ce doux espoir est ravi sans ressource, / ô père des Troyens ! si les flots ennemis / ont englouti tes jours et les jours de ton fils, / du moins que nous allions chercher dans la Sicile / les faveurs d'un bon prince et d'un climat fertile ! "
" Entends-moi donc : ce fils, si cher à mon amour, / Ascagne, par son père attendu dans ce jour, / se prépare à porter aux remparts de Carthage / les restes précieux des feux et du naufrage. "
" Malheureux que se suis ! jamais mes tristes yeux / ne reverront ces champs qu'habitaient mes aïeux, / ni mes tendres enfants, ni le meilleur des pères. / Que dis-je ? hélas ! peut-être, ô comble de misères ! / ils expîront ma fuite, hélas ! et de leur sang / teindront ce fer cruel qui dut percer mon flanc. "
Mille doux souvenirs parcourent ce rivage : / de leurs murs paternels reconnaissant l'image, / les Troyens de ces lieux jouissent comme moi, / et leur concitoyen les recevait en roi. / Au milieu de sa cour, sous de vastes portiques, / un grand festin chargeait des tables magnifiques : / ils célébraient Bacchus ; et, dans des coupes d'or, / le dieu de son nectar leur versait le trésor.
" Car, si quelqu'un de vous, d'un bras profanateur, / attentait sur ce don offert à la déesse, / bientôt, assouvissant sa fureur vengeresse, / ( Dieux puissants, sur les Grecs détournez son courroux ! ) / d'épouvantables maux éclateraient sur vous. / Mais, si vos murs s'ouvraient à ce don tutélaire, / sur nous-mêmes dès lors renvoyant sa colère, / vous dompteriez la Grèce, et votre empire heureux / s'étendrait à jamais sur nos derniers neveux. "
" Qu'as-tu fait de ton père appesanti par l'âge, / d'une épouse, d'un fils, entourés de carnage, / entourés d'ennemis, et qui, sans mon secours, / par la flamme ou le fer auraient fini leurs jours ? "
Anchise prend un vase orné d'une guirlande ; / et, joignant la prière à sa liquide offrande, / debout sur le tillac, s'écrie : " O dieu des flots ! / Vous qui leur commandez le trouble et le repos, / et vous, dieux du rivage, écoutez ma prière : / " Dieux puissants, nous touchons au bout de la carrière : / encore un vent propice, encore un souffle heureux. "
Lorsque levant ses yeux par l'espoir animés, / tendant au ciel ses mains : " Jupiter ! dit mon père, / si les pleurs quelquefois désarment ta colère, / lis dans nos cœurs, hélas ! et, s'ils sont vertueux, / confirme, par pitié, ces présages heureux ! "
" Si d'un peuple proscrit rien ne doit échapper, / si, pour que le destin n'aît plus rien à frapper, / tu veux joindre les tiens aux ruines de Troie, / attends : voici Pyrrhus qui vient chercher sa proie – / Pyrrhus qui fait tomber, sous le glaive cruel, / le fils aux yeux du père, et le père à l'autel : / du meurtre de nos rois encore dégouttante, / bientôt de notre sang sa main sera fumante. "
" La nuit tombe ; et déjà les célestes flambeaux, / penchant vers leur déclin, invitent au repos. / Mais, si de nos malheurs vous exigez l'histoire, / s'il faut en rappeler l'affligeante mémoire, / quoiqu'au seul souvenir de ces scènes d'horreur / mon cœur épouvanté recule de terreur, / j'obéis. "
Aussi, pour réprimer leur fougue vagabonde, / Jupiter leur creusa cette prison profonde, / entassa des rochers sur cet affreux séjour, / et leur donna pour maître un roi qui, tour à tour / irritant par son ordre ou calmant leurs haleines, / sût tantôt resserrer, tantôt lâcher les rênes.
Devant lui la déesse abaissant sa hauteur : / " Roi des vents, lui dit-elle avec un air flatteur, / vous à qui mon époux, le souverain du monde, / permit et d'apaiser et de soulever l'onde, / un peuple que je hais, et qui, malgré Junon, / ose aux champs des Latins transporter Ilion, / avec ses dieux vaincus fend les mers d'Étrurie. "