Examples of using "Danaan" in a sentence and their french translations:
Tout à coup on le pousse ; et cette masse horrible, / déployant à grand bruit sa ruine terrible, / s'écroule, tombe, écrase en se précipitant / des bataillons entiers, remplacés à l'instant.
Aussitôt on s'élance ; / un passage sanglant s'ouvre à la violence ; / à travers les débris, l'ennemi furieux / poursuit rapidement son cours victorieux. / Déjà jusqu'au portique il porte le carnage ; / les premiers des Troyens que rencontre sa rage, / égorgés les premiers, expirent sous ses pas. / Il entre, et le palais se remplit de soldats.
Alors Sinon, les Grecs, et leurs perfides trames, / tout est connu.
"Enfin, je ne veux rien perdre de votre gloire : / reprenez de plus haut cette importante histoire ; / contez-moi d'Ilion les terribles assauts, / et les pièges des Grecs, et leurs mille vaisseaux, / et vos longues erreurs sur la terre et sur l'onde ; / car le soleil sept fois a fait le tour du monde, / depuis que, poursuivi par un sort odieux, / votre noble infortune a fatigué les dieux. "
" Anténor, de la Grèce affrontant la furie, / a bien pu pénétrer dans les mers d'Illyrie, / a bien osé franchir ce Timave fameux / dont l'onde impétueuse, en torrents écumeux, / par sept bouches sortant et tombant des montagnes, / court d'une mer bruyante inonder les campagnes. "
" Reine ! de ce grand jour faut-il troubler les charmes, / et rouvrir à vos yeux la source de nos larmes ; / vous raconter la nuit, l'épouvantable nuit / qui vit Pergame en cendre, et son règne détruit ; / ces derniers coups du sort, ce triomphe du crime, / dont je fus le témoin, hélas ! et la victime ?... "
De ces armes couverts, sous un sinistre augure, / nous nous mêlons aux Grecs, et dans la nuit obscure / par une heureuse erreur nous triomphons d'abord. / Plus d'un guerrier d'Argos descend au sombre bord.
O vous, cendres de Troie ! et vous, flammes funestes ! / qui de mon Ilion dévorâtes les restes ! / Je vous atteste ici qu'affrontant les combats, / malgré moi le destin me sauva du trépas ; / et, si le sort cruel n'eût conservé ma vie, / que j'avais mérité qu'elle me fût ravie.
" Rebutés par dix ans de batailles, / las de languir sans fruit au pied de nos murailles, / las de voir par le sort leurs assauts repoussés, / les Grecs, courbant des ais avec art enchâssés, / d'un cheval monstrueux en forment l'édifice : / Pallas leur inspira ce fatal artifice. / C'est un vœu, disaient-ils, pour un retour heureux. "
" Que de grâces / ne vous devons-nous pas, ô vous que nos disgrâces / ont seule intéressée ! En proie à tant de maux, / triste jouet des Grecs, de la terre et des eaux, / lorsque nous n'avons plus dans notre sort horrible / qu'un souvenir affreux, qu'un avenir terrible, / c'est vous dont les bontés à vos sujets chéris / daignent associer de malheureux proscrits ! / Et comment acquitter notre reconnaissance ? / Tous en ont le désir, mais aucun la puissance. / Tous les Troyens épars dans l'univers entier / ne pourraient de vos soins dignement vous payer. "
De Ténédos leurs nefs partent sans bruit, / la lune en leur faveur laisse régner la nuit ; / l'onde nous les ramène, et la torche fatale / a fait briller ses feux sur la poupe royale. / À cet aspect, Sinon, que le ciel en courroux, / qu'une folle pitié protégea contre nous, / aux Grecs impatients ouvre enfin la barrière.