Examples of using "Yore" in a sentence and their french translations:
"Ceux que les dieux aiment meurent jeunes", disait-on autrefois.
" Brave Énée, êtes-vous, pardonnez ma franchise, / êtes-vous ce héros que du beau sang d'Anchise / Cythérée a fait naître aux bords du Simoïs ? "
" Nous avons des amis, malgré notre infortune / d'Aceste, des Troyens, l'origine est commune ; / la Sicile, ses ports, ses trésors sont à nous, / et l'ami d'Ilion voudra l'être de vous. "
Par le fougueux autan rapidement poussés, / contre de vastes rocs trois vaisseaux son lancés.
Dieux ! qu'il m'attendrissait ! qu'Hector ressemblait peu / à ce terrible Hector qui dans leur flotte en feu / poussait des ennemis les cohortes tremblantes, / ou d'Achille emportait les dépouilles fumantes !
" Soit qu'aux champs de Saturne, aux rivages latins, / appelés par les dieux, vous suiviez vos destins ; / soit qu'aux champs fraternels de l'heureuse Sicile / chez un prince allié vous cherchiez un asile ; / comptez sur mes bienfaits, comptez sur mes secours. "
" Teucer, je m'en souviens, banni de son pays, / dans Chypre, alors soumise à notre obéissance, / vint de Bélus mon père implorer la puissance. / Rempli d'un grand projet, de son état nouveau / il voulait que Bélus protégeât le berceau. "
Il y fait joindre encor le sceptre qu'Ilione / reçut du vieux Priam, et sa riche couronne, / qui réunit à l'or l'éclat du diamant ; / enfin, de son collier le superbe ornement, / ces trésors arrondis, ces perles que l'aurore / de l'onde orientale autrefois vit éclore : / il veut ; et son ami court, docile à sa loi, / remplir les vœux d'un père, et les ordres d'un roi.
" Ces continents, dit-on, séparés par les ondes, / réunis autrefois, ne formaient qu'un pays ; / mais, par les flots vainqueurs tout à coup envahis, / à l'onde usurpatrice ils ont livré la terre, / dont le double rivage à l'envi se resserre : / ainsi, sans se toucher, se regardent de près, / et les bords d'Hespérie, et l'île de Cérès. / Entr'eux la mer mugit, et ses ondes captives / tour à tour en grondant vont battre les deux rives : / sublime phénomène, étranges changements, / de l'histoire du monde éternels monuments ! "
Mais Polydore attend les suprêmes honneurs : / on relève sa tombe, on l'arrose de pleurs ; / les autels sont parés de festons funéraires ; / le cyprès joint son deuil au deuil de ces mystères ; / des femmes d'Ilion les cheveux sont épars ; / le lait, le sang sacré coulent de toutes parts ; / nous renfermons son âme en son asile sombre, / et d'un dernier adieu nous saluons son ombre.