Examples of using "Trojans" in a sentence and their french translations:
Des Troyens cependant, fatigués par l'orage, / les cris impatients appellent le rivage, / et pour gagner la rive ils redoublent d'efforts.
Énée et les Troyens déjà sont rassemblés ; / sur des tapis de pourpre avec pompe étalés / chacun a pris sa place, et leur rang la décide.
" Pour le voir, l'insulter, d'une ardente jeunesse / la haine curieuse autour de lui s'empresse. "
Le Troyen cependant ne meurt pas sans vengeance, / la fureur quelquefois ranime sa vaillance ; / tour à tour on éprouve, ou répand la terreur ; / on fuit, et l'on poursuit ; on tombe, on est vainqueur ; / partout des pleurs, du sang, des hurlements terribles, / et la mort qui renaît sous cent formes horribles.
Didon, les yeux baissés, à leur touchante plainte / répond en peu de mots : " Bannissez toute crainte ; / de mes naissants états l'impérieux besoin / me force à ces rigueurs : ma prudence a pris soin / d'entourer de soldats mes nombreuses frontières. "
Le vase d'or paraît : tous gardent le silence ; / et, la coupe à la main, la reine ainsi commence: / " Auguste protecteur de l'hospitalité, / Jupiter ! que ce jour, à jamais respecté, / soit propice aux enfants et de Tyr et de Troie ! "
Là volent sur le bord imploré si longtemps / les Troyens, du naufrage encor tout dégouttants. / La rive les reçoit ; son tutélaire ombrage / accueille les vaisseaux échappés à l'orage; / et le nocher étend, au bord des flots amers, / ses membres pénétrés du sel piquant des mers.
" Arbitre souverain de l'empire des cieux, / toi qui, régnant dans l'air, sur la terre et sur l'onde, / tiens en main et la foudre et les rênes du monde, / qu'a donc fait mon Énée, et qu'ont fait les Troyens ? / Sauvés par mes secours du fer des Argiens, / faut-il, pour leur fermer les chemins d'Ausonie, / que de tout l'univers leur race soit bannie ? "
De ses Grecs irrités redoutant le courroux, / la haine des Troyens, la fureur d'un époux, / cette vile beauté, pour qui la jalousie / arma la Grèce et Troie, et l'Europe et l'Asie, / se cachait ; et, tremblante à l'ombre des autels, / fuyait aux pieds des dieux la fureur des mortels.
Tout l'irrite à la fois, et sa haine bravée / vit au fond de son cœur profondément gravée. / Aussi, du Latium fermant tous les chemins / aux vaincus épargnés par les Grecs inhumains, / sa haine insatiable en tous lieux suit sa proie, / et défend l'Ausonie aux grands destins de Troie : / l'inflexible destin, secondant son orgueil, / de rivage en rivage, et d'écueil en écueil, / prolongeait leur exil.
L'olympe cependant, dans son immense tour, / a ramené la nuit triomphante du jour ; / déjà, du fond des mers jetant ses vapeurs sombres / avec ses noirs habits et ses muettes ombres, / elle embrasse le monde ; et ses lugubres mains / d'un grand voile ont couvert les travaux des humains, / et la terre, et le ciel, et les Grecs, et leur trame. / Un silence profond règne au loin dans Pergame : / tout dort.
Sur la face des eaux s'étend la nuit profonde ; / le jour fuit, l'éclair brille, et le tonnerre gronde ; / et la terre et le ciel, et la foudre et les flots, / tout présente la mort aux pâles matelots.
Le vieillard, à ces mots, / de son cœur oppressé poussant de longs sanglots : / " Il est, il est venu ce jour épouvantable, / ce jour de nos grandeurs le terme inévitable : / Ilion, les Troyens, tout est anéanti. / De Jupiter sur nous le bras appesanti / livre aux enfants d'Argos leur malheureuse proie. "