Examples of using "Phrygian" in a sentence and their french translations:
Puis, d'un voile sacré nous couvrons notre tête, / et déjà pour Junon notre offrande s'apprête : / le roi pontife ainsi nous l'avait ordonné.
Un facile succès couronne son message : / il parle, il adoucit la superbe Carthage, / de sua puissante reine apprivoise l'orgueil, / et les Troyens déjà sont sûrs d'un doux accueil.
" Berceau de nos aïeux, ces lieux nous redemandent : / la déesse ma mère et les dieux le commandent. "
Dieux ! qu'il m'attendrissait ! qu'Hector ressemblait peu / à ce terrible Hector qui dans leur flotte en feu / poussait des ennemis les cohortes tremblantes, / ou d'Achille emportait les dépouilles fumantes !
Le héros cependant d'un roc gagne la cime, / et de la mer au loin interroge l'abîme ; / il cherche les vaisseaux, ou leurs débris épars.
" Seul, désarmé, d'abord sur cette foule immense / son timide regard se promène en silence ; / tout à coup il s'écrie : " O sort ! ô désespoir ! / Quelles mers, quels pays voudront me recevoir ? / La Grèce me poursuit, et, par ma mort certaine, / les Troyens furieux vont assouvir leur haine ! " "
Toute l'Histoire le montre : les idiomes des Etats dominants conduisent souvent à la disparition de ceux des Etats dominés. Le grec a englouti le phrygien. Le latin a tué l'ibère et le gaulois. A l'heure actuelle, 25 langues disparaissent chaque année ! Comprenez bien une chose : je ne me bats pas contre l'anglais ; je me bats pour la diversité. Un proverbe arménien résume merveilleusement ma pensée : « Autant tu connais de langues, autant de fois tu es un homme. »
Cependant, à son tour, Andromaque pensive / prépare ses adieux ; sa tendresse attentive / aux présents d'Hélénus veut ajouter le sien. / Ascagne reçoit d'elle un manteau phrygien, / de superbes tissus où la navete agile / a glissé des fils d'or dans sa trame fragile, / des travaux de ses mains plus précieux encor. / " Tenez, prenez ce don de l'épouse d'Hector, / cher enfant : qu'il vous prouve à jamais ma tendresse. / C'est le dernier présent d'une triste princesse ; / de vos parents, hélas ! c'est le dernier bienfait. / Prenez, ô de mon fils doux et vivant portrait ! / Voilà son air, son port, son maintien, son langage ; / ce sont les mêmes traits, il aurait le même âge ... "