Examples of using "Juno's" in a sentence and their french translations:
Là, sous un long portique, asile de Junon, / déjà le vieux Phénix, et l'horreur d'Ilion, / Ulysse, des vainqueurs gardent la riche proie.
" Tu vois ton frère Énée assailli de revers, / victime de Junon, et le jouet des mers ; / tu le vois, et, pour lui partageant ma tendresse, / cent fois j'ai vu ton cœur ressentir ma tristesse. "
Pour son fils malheureux pleine d'un tendre effroi, / cette ville suspecte et ce peuple sans foi, / Junon surtout, Junon, qu'un fier courroux dévore, / tout l'alarme, et la nuit sa crainte veille encore.
" Un accueil séducteur le retient chez Didon, / et je crains un asile accordé par Junon. / Sa haine vigilante et sa fureur active / dans de pareils moments ne sera point oisive. "
Un bois pompeux s'élève au milieu de Carthage ; / il reçut ses enfants préservés du naufrage. / Là, la bêche en fouillant découvrit à leurs yeux / la tête d'un coursier, symbole belliqueux ; / ce signe fut pour eux le signe de la gloire, / et Junon à ce gage attacha la victoire.
Errant en cent climats, triste jouet des flots, / longtemps le sort cruel poursuivit ce héros, / et servit de Junon la haine infatigable. / Que n'imagina point la déesse implacable.
" Fils des dieux ! / Oui, le ciel te prépare un destin glorieux ; / et, dans le cours changeant de sa marche éternelle, / le sort accomplira cette loi solennelle. / Mais il faut, avant tout, t'indiquer les chemins / des mers à qui tu dois confier tes destins. / Je ne m'étendrai point sur tout ce qui te touche ; / à de plus grands secrets Junon ferme la bouche ; / et la Parque, à mes yeux soulevant le rideau, / n'écarte qu'à demi leur terrestre bandeau. "
" Et moi, qui marche égale au souverain des cieux, / moi, l'épouse, la sœur du plus puissant des dieux, / armant contre un seul peuple et le ciel et la terre, / vainement je me lasse à lui livrer la guerre ! / Suis-je encore Junon ? et qui d'un vain encens / fera fumer encor mes autels impuissants ? "
" Enfin, dans l'avenir s'il m'est permis de lire, / Hélénus ne peut trop le dire et le redire : / Junon fit tous tes maux et les prolonge tous : / de la reine des dieux désarme le courroux ; / n'épargne point l'encens, les vœux, ni la prière : / ainsi tu fléchiras cette déesse altière ; / et tes heureux vaisseaux des bords siciliens / parviendront sans obstacle aux ports ausoniens. "